Ethnopsychanalyse

Le terme ethnopsychanalyse renvoie assurément à l’œuvre de Georges Devereux, pour autant sa définition et de ses usages sont d'une appréhension difficile. L’ethnopsychanalyse se situe en effet dans une nébuleuse où gravitent dans des orbites croisées l’ethnopsychiatrie, la psychanalyse, l’anthropologie culturelle, le culturalisme, la psychologie des peuples, la psychiatrie transculturelle, l’anthropologie psychanalytique, voire l’ethnomédecine. Deux livres majeurs de Devereux illustrent cette complexité terminologique : Essais d’ethnopsychiatrie générale et Ethnopsychanalyse complémentariste
Clinique
Au niveau clinique, au-delà des variations dans les pratiques et des polémiques, on peut considérer que l’ethnopsychanalyse présente l’intérêt de prêter une méthodologie à l’analyse des représentations culturelles en tant que ces dernières participent au développement, à la structure et au fonctionnement de l'appareil psychique

Psychopathologie


La psychopathologie (des mots grecs : psukhê, « âme » et pathos, maladie) est la pathologie du psychologique, soit l'étude raisonnée des troubles mentaux ou psychologiques et des troubles comportementaux, cependant son champ d'étude s'étend aussi à la psychologie du pathologique, soit l'analyse psychologique du fait pathologique, comprenant la souffrance, exprimable ou inexprimable lors d'un deuil ou une maladie d'ordre organique mais aussi les comportements déviants et anormaux. Le terme est plus communément utilisé dans le domaine de la psychiatrie dans laquelle la pathologie réfère un trouble ou une maladie mentale. Il ne doit pas être confondu avec le terme de psychopathie, un sous-type du trouble de la personnalité antisociale. La psychopathologie a pour but de soigner mais surtout de comprendre les phénomènes décrits notamment en psychiatrie clinique.

الفصام

هو من الأمراض المنتشرة وعلى الرغم من أهمية تعريف الناس به إلا أن المكتبة العربية فقيرة بالكتب التي تتحدث عنه وتوجه المريض والأسرة لفهم طبيعة المرض وكيفية التعامل . الفصام هو مرض دماغي مزمن يصيب عدداً من وظائف العقل وهو مجموعة من الأستجابات الذهنية تتميز بأضطراب أساسي في العلاقات الواقعية وتكوين المفهوم، وأضطرابات وجدانية وسلوكية وعقلية بدرجات متفاوتة كما تتميز بميل قوي للبعد عن الواقع وعدم التناغم الأنفعالي، والأضطرابات في مجرى التفكير والسلوك و يعتبر من أكثر الأمراض النفسية شيوعاً .

اسباب القلق

أوّلاً، عقاقير مهدّئة. ثانيًا، إزالة أسباب الكرب:
  1. إزالة نية الانتقام، قال ديل كارنيجي مؤلّف كتاب"دع القلق وابدإ الحياة" (ترجمه محمّد الغزالي في كتاب "جدّد حياتك" ص99): "إنّ عدم التّربّص للانتقام من الأعداء تزيل الكرب وتجنّب الجسم الاضطرابات المُهلكة"، وجاء في نصيحة الشّرطة الأمريكية لأعضائها " نيّة الانتقام ستؤذيك أكثر إذا حاولت الاقتصاص من الذي أساء إليك".
  2. صرف الغضب:
    1. بالأنشطة اليدوية.
    2. بالرّمل (الرّمل في الغابة أفضل منه في البيت إذ الغابة غنيّة بالأوكسيجين وتُرضي البال لأنّها تشبع الغريزة الدّفينة واللاّشعورية للامتلاك أو الحِمى)
    3. بالضّحك
    4. أو بمشاهدة مباراة
    5. أو برياضة عنيفة

القلق

عديدة منها ما يستحيل التّحكّم فيها وإزالتها (كالمرض والحوادث..)، ومنها ما نقدر على التّخفيف منها كتقلّبات الطّقسّ..، لكن هناك أسباب ثالثة، نستطيع أن نزيلها بالكامل وهي كثيرة كالغضب ونيّة الانتقام والجهل وما ينتج عنه من ميوعة وتبعية (إمّا تبعية للنّفس ولشهواتها أو تبعية للأشخاص – ذووا الجاه والمال- أو تبعية للممتلكات..). وهناك مؤثّرات موتّرة عديدة؛ من تلوّث وقلّة حركة وهضم حقوق الجسم (كسوء تغذية وقلّة نوم..) وجدال وأخطاء السّير وكتم وكذب وتردّد وتجسّس وفضول واستكمالية ومغالاة في الشّعور بالذّنب..

التوتر

رح هذا الاسم لأوّل مرّة العالم هانس سيلييه سنة 1936. الكرب حالة نفسانية جدّ شائعة في عصرنا حيث تكثر المؤثّرات: من ضغوطات اقتصادية واجتماعية وبيئية وغذائية.. إنّه مجهود يتكيّف به الجسم مع الاعتداءات الخارجية (كحادثة سير أو عملية جراحية أو مرض أو تقلّب طقس.. أو تربّص لامتحان أو تبييت نيّة انتقام.. أو انفعال نفساني كالحزن أو الهمّ أو الغضب بل حتّى الفرح المباغث..). الكرب إذن محمود ونافع, به نتجاوز صروف الدّهر من ابتلاءات ومضايقات اقتصادية وتنافس ونجاحات..

Psychologie clinique[1]

C'est le
suisse Edouard Claparède qui le premier a utilisé le terme de psychologie clinique, qui devait selon lui permettre de "transporter les ressources de la psychologie expérimentale au lit du malade". C'est ensuite Daniel Lagache qui en a donné la première définition en 1949. Selon lui, il s'agit d'une science de la conduite humaine, fondée principalement sur l'observation et l'analyse approfondie des cas individuels, aussi bien normaux que pathologiques, et pouvant s'étendre à celle des groupes. Elle est aussi issue des apports de la psychanalyse qui lui a donné un de ses modèles de compréhension tant du fonctionnement psychique, en termes d'instances, topiques etc. que de ce qui s'y joue (transfert (), identification (), projection (), clivage de l'objet etc.). La visée en est la compréhension, en termes d'équilibre, des forces en présence (pulsions et défenses) et de signification inconsciente, des symptômes, traits de caractères ou comportements qui ont provoqué la consultation du psychologue. Deux méthodes, non exclusives, peuvent être utilisées : l'entretien clinique et l'examen psychologique avec les tests (projectifs et de niveau).
 L'objet de la clinique
Le terme clinique est hérité de la médecine : si le psychologue est dit clinicien, c'est autant parce qu'il sort de son laboratoire pour rencontrer l'autre dans des situations « naturelles » que parce qu'il rencontre des personnes présentant des troubles ou des difficultés psychiques. Est donc clinicien le psychologue qui rencontre des personnes en tant d'individus singuliers, contrairement à la situation de laboratoire où ce sont des variables qui sont manipulées.
"L'humanité de l'objet la spécifie moins que l'attitude méthodologique : envisager la conduite dans sa perspective propre, relever aussi fidèlement que possible les manières d'être et de réagir d'un être humain concret, complet, aux prises avec une situation, chercher à en établir le sens, la (structure) et la genèse, déceler les conflits qui la motivent et les démarches qui tendent à résoudre ces conflits, tel est en résumé le programme de la psychologie clinique"(D. Lagache)
Ce que l'on appelle une personnalité, n'est-ce pas non plus un équilibre entre des forces internes et externes ? Ce que cette personnalité peut avoir d'unique, de singulier, d'irréductible à l'autre, sera exploré aussi complètement que possible à l'aide d'entretiens ou de tests. Il ne s'agit pas d'exclure la subjectivité, ni même de la réduire, mais de la mettre au cœur du projet de la psychologie clinique, d'en faire son objet d'étude : un sujet, le psychologue, tente de comprendre un autre sujet, le consultant, et il le fait avec les techniques et les méthodes de sa discipline, mais également avec ce qu'il est comme sujet. C'est là, au cœur de la subjectivité, de l'individuel, que la psychologie clinique rencontre l'universel, et partant, fonde sa scientificité.
D. Lagache définit l'objet de la clinique comme « l'étude de la conduite humaine individuelle et de ses conditions (hérédité, maturation, conditions psychologiques et pathologiques, histoire de la vie) en un mot l'étude de la personne totale en situation". (D. Lagache).
L'individu pris dans sa concrétude, tel est l'objet de la psychologie clinique : « La psychologie clinique est caractérisée par l'investigation systématique et aussi complète que possible des cas individuels ».


[1] Wikipédia